Une fois le diagnostic réalisé, l'objectif suivant consiste à localiser, à cibler la zone cancéreuse. Les nanotechnologies offrent diverses possibilités pour atteindre cet objectif. Les médecins peuvent donc suivre le trajet des nanoparticules dans le corps jusqu'à la tumeur, c'est l'imagerie in vivo.
L'imagerie In Vivo
L'imagerie joue un rôle crucial dans la localisation d'une tumeur. Les finalités de l’imagerie médicale sont nombreuses : prévention (dépistage d’un certain nombre de cancers), diagnostic ou suivi de nombreuses maladies, permettant dans ce dernier cas des comparatifs rationnels. Elle permet aussi de suivre le bon déroulement d’une intervention chirurgicale ou l’efficacité d’un traitement pharmaceutique. Pour y parvenir, diverses techniques sont utilisées telles que l'observation optique, la luminescence, la spectroscopie, la résonance magnétique, les ultra sons ou encore les rayons X. Ces techniques nécessitent que des agents de contrastes soient injectés dans l'organisme, médicaments pouvant augmenter artificiellement le contraste permettant ainsi de visualiser une structure anatomique ( Ex : un organe) ou pathologique (Ex : une tumeur) naturellement peu ou pas contrastée et que l'on aurait donc du mal à distinguer des tissus voisins.
Mais le besoin le plus pressant est de disposer des méthodes capables d'identifier les tumeurs les plus petites possibles à l'échelle de centaines de milliers de cellules plutôt que des milliards.
Les nanotechnologies s'annoncent très prometteuses dans le domaine de l'imagerie médicale et leur intérêt devient important pour les biologistes : grâce à leur fluorescence elles permettent de marquer des cellules vivantes pour suivre leur trajet dans l'organisme et de pister le trafic de molécules dans une cellule pour mieux comprendre le fonctionnement du vivant et ses maladies. Ces nanotechnologies permettent également de repérer les ganglions drainant une tumeur, c'est-à dire les voies par lesquelles les cellules cancéreuses se disséminent dans le corps du patient, ou la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui accompagne la croissance des tumeurs cancéreuses. Ainsi le chirurgien peut visualiser à l'aide des nanotechnologies les cellules potentiellement cancéreuses et les limites de la tumeur pendant l'intervention.
Cependant, les nanoparticules existantes sont loin d'être parfaites; certaines n'émettent pas de la fluorescence en continu et d'autres peuvent être toxiques pour l'organisme.
Mais le besoin le plus pressant est de disposer des méthodes capables d'identifier les tumeurs les plus petites possibles à l'échelle de centaines de milliers de cellules plutôt que des milliards.
Les nanotechnologies s'annoncent très prometteuses dans le domaine de l'imagerie médicale et leur intérêt devient important pour les biologistes : grâce à leur fluorescence elles permettent de marquer des cellules vivantes pour suivre leur trajet dans l'organisme et de pister le trafic de molécules dans une cellule pour mieux comprendre le fonctionnement du vivant et ses maladies. Ces nanotechnologies permettent également de repérer les ganglions drainant une tumeur, c'est-à dire les voies par lesquelles les cellules cancéreuses se disséminent dans le corps du patient, ou la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui accompagne la croissance des tumeurs cancéreuses. Ainsi le chirurgien peut visualiser à l'aide des nanotechnologies les cellules potentiellement cancéreuses et les limites de la tumeur pendant l'intervention.
Cependant, les nanoparticules existantes sont loin d'être parfaites; certaines n'émettent pas de la fluorescence en continu et d'autres peuvent être toxiques pour l'organisme.